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5 ans plus tard, la Slow To Core a frappé fort pour son grand retour

5 ans plus tard, la Slow To Core a frappé fort pour son grand retour

Le 10 février, nous étions présents au BUDA de Bruxelles pour la Slow To Core. Une édition un peu spéciale : l’organisation fêtait son grand retour après 5 ans d’inactivité. Découvrez dès maintenant notre compte-rendu.

Si vous ne connaissez pas l’organisation Slow To Core, pendant quelques années, elle a fait vibrer son public au rythme des sonorités hardcore, drum & bass, uptempo et autres. La Slow To Core s’est construit une certaine réputation dans le paysage festif bruxellois et belge, invitant des artistes tels que The Wistlers, Seisure, Satan, Sinister Souls ou encore Hallucinator,…

5 ans plus tard, l’organisation proposait une édition “Returns” au BUDA de Bruxelles. Comme à son habitude, la Slow To Core présentait une affiche éclectique et variée, commençant par de la bass music pour ensuite grimper en tension et en BPM, terminant avec hardcore, uptempo, crossbreed et autres styles “extrêmes”.

La Slow To Core : une soirée aux décors réussis et au son de très bonne qualité

Nous arrivons sur le coup de 22h au BUDA afin de profiter le plus longtemps possible de la soirée. Nous rencontrons de nombreux passionnés de musique électronique et acteurs de la scène underground. L’ambiance y est conviviale, bon enfant. Ça blague au bar autour d’une bière, au fumoir ou devant le son. Les membres de l’organisation sont également très accueillants, au même titre que les artistes qui n’hésitent pas à aller à la rencontre du public avant ou après leur set. 

La Slow To Core, comme à l’époque, avait décidé de s’inspirer d’un thème pour les décors et l’identité visuelle de l’évènement. Comme un symbole, le thème choisi a donc été celui du retour dans le temps. Une grande horloge était disposée de chaque côté de la scène. L’effet était très réussi. De même pour les visuels : un mapping projeté sur quelques écrans circulaires placés au-dessus de la scène. Au niveau lumières, on n’a pas eu à se plaindre, avec même quelques lasers. 

Concernant le son, la qualité était vraiment nickel. Pas trop haut, pas trop bas. Un bon ressenti. Réellement idéal pour un lieu comme le BUDA. D’ailleurs, on a plutôt apprécié cette salle, située dans une zone très industrielle aux abords de Bruxelles. L’espace y était bien aménagé et cela a participé à ce que l’on passe une bonne soirée.

Slow To Core: Returns @ BUDA Bxl
5 ans plus tard, la Slow To Core a frappé fort pour son grand retour

Une programmation éclectique et plusieurs sets de haut niveau

Focus désormais sur l’affiche de cette Slow To Core. Comme expliqué plus haut, le concept de la soirée est de proposer une progression dans les styles musicaux en allant de plus en plus haut dans les BPM.

Les premiers sets sont donc de la drum & bass, avec également un set de riddim à 22h. On aura bien kiffé quelques tracks et enchaînements du B2B entre Antik et Revelers, dont quelques sons de jump up old school.

Python

Place ensuite à la première tête d’affiche de la soirée : Python. DJ et producteur, Python est un nom réputé de la scène jump up belge. Il a également créé son propre genre : la grimestep, un style pouvant faire penser au glitch-hop ou au midtempo, mais avec des sonorités jump up. On vous met un extrait ici, histoire que vous vous fassiez une idée.

Il commence ainsi son set en jouant plusieurs tracks de ce genre si méconnu et assez fascinant. Pour la première fois, on entend des doubles de grimestep, et c’est vraiment lourd ! Python passe ensuite, pour la deuxième partie de son set, à la jump up. Il étale une assez grande maîtrise derrière les decks. Un véritable set de patron histoire de marquer le coup : c’est en effet la dernière qu’il se produit sous l’alias Python. Désormais, il se présentera sous le nom de Glassman, dont le morceau “Lost & Found” est sorti récemment.

Downterra

Place ensuite à Downterra, le projet né de l’inspiration de XtronX et d’Arthur Alternatif. Le premier est un artiste connu dans la scène bass music française, avec plusieurs années de production derrière lui et des sorties notamment sur Château Bruyant Records. Le second est un youtubeur français actif dans le milieu du metal. Il se produit également sur scène en tant que DJ afin de promouvoir ce genre musical. 

Leur réunion promettait un show explosif. La Slow To Core assistait à leur deuxième set, après une première très réussie au Jardin Électronique en septembre dernier. Notre verdict ? Une superbe énergie, sublimée par une tracklist parfaite allant du Zomboy au Pendulum en passant par Black Sun Empire, le mixing millimétré de XtronX et les screams d’Arthur qui n’a eu de cesse de communiquer avec le public. Un duo qui risque de faire parler de lui ces prochains mois !

Iridium

Iridium a décidé de s’arrêter au BUDA pour réaliser son avant-dernière performance – la dernière sera le 30 mars à l’INterlink festival de Montréal. Après 8 ans d’activité, le groupe a décidé de se séparer. Également axé sur la fusion du metal avec la musique électronique, Iridium est un projet live puisque l’un des membres joue de la guitare lors du set. 

Malheureusement, cette dernière n’a pas fonctionné samedi dernier…Dommage ! Mais qu’à cela ne tienne, car le set était tout de même très bon. Iridium mélange les sonorités metal avec l’hardcore industriel, la crossbreed, mais aussi quelques touches de bass music. Une découverte qu’on n’oubliera pas de sitôt et qu’on continuera à écouter, tout en scrutant les sorties de leur label, Prototypes Records.

Notre verdict : une belle réussite

Inutile de tourner autour du pot : c’était notre première Slow To Core, et on a vraiment adoré. Tout nous a plu : les artistes, le son, les décors, les gens, le lieu…Le concept de vouloir instaurer une progression dans les sets a réellement apporté un plus. Notons également que les sets des artistes locaux étaient plutôt bons – mention spéciale au Voltkick Crew

Nous remercions chaleureusement la Slow To Core et nous espérons qu’une nouvelle édition verra le jour prochainement ! Nous avons réalisé des interviews avec plusieurs des artistes de la soirée. Restez attentifs, elles ne tarderont pas à sortir !

Crédits d’image: Lucas De Spiegeleer.

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