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Interview avec DRYMK : « Le monde de la free a été une révélation pour moi »

Interview avec DRYMK : "Le monde de la free a été une révélation"

Interview avec DRYMK dans le cadre de la sortie de son titre « The Abyss ». Le premier titre tekno de notre label, mais aussi la première sortie officielle pour l’artiste. Plus précisément de style acidcore, le morceau saura vous impressionner de par son alliance de mélodies et de sonorités particulières. Le titre est disponible sur toutes les plateformes de streaming et en téléchargement gratuit.

On a pris le temps de discuter avec Sébastien, alias DRYMK pour lui poser quelques questions sur son nouveau projet musical. Installez-vous et laissez-vous guider.

Mais qui est DRYMK ?

Originaire de Bretagne, DRYMK compose de la musique électronique depuis plus de 7 ans. Producteur de dubstep de la première heure, il décide récemment de lancer un projet tekno après avoir découvert l’univers de la free party en France. Il est très inspiré par tous les styles que l’on y trouve (acidcore, tribe, mentalcore, hardtek, psytrance etc). C’est cependant l’acidcore et la mentalcore qu’il choisit pour le projet DRYMK.

Musicien depuis son jeune âge, il commence le piano à l’âge de 5 ans et en pratique pendant plus de 10 ans au conservatoire de Brest. C’est ensuite au collège qu’il découvre la dubstep via le talentueux Au5. Il décide alors d’installer un logiciel de production musicale. Après des mois d’essai et d’apprentissage, il décide de s’y mettre pleinement. Il se consacre alors totalement à son projet dubstep jusqu’à maintenant.

DRYMK
DRYMK

Influences, inspirations, révélations

Les plus grandes influences sur ce projet sont des artistes acidcore français et européens. Tels que Verdure, Acidpach ou encore Bandikoot. Et au-delà de ce genre, il est également très inspiré par des artistes dubstep tels que Svdden Death ou Marauda. Il aime inclure des éléments inspirés de la dubstep dans les morceaux d’acidcore. Que ce soient les sonorités, les mélodies sombres ou encore les résonances industrielles pour faire communiquer les deux univers.

C’est en novembre 2022 que DRYMK fait sa première free et il ressent une vraie révélation par rapport à ce milieu. En effet, il est très impressionné et également très réceptif aux fondements du mouvement: la fête libre, le partage du son, le fait que tout le monde soit bénévole et que ce soit sans but lucratif. C’est également le fait de s’affranchir des lois, de créer un espace de liberté et d’autogestion pendant l’instant d’une soirée qui l’a totalement convaincu.

Le message du mouvement free est très fort, grâce au partage de musique et de valeurs.

DRYMK

Il préfère cependant quand ces événements ont lieu dans des lieux abandonnés plutôt que dans des champs. Cela permet pour lui de valoriser d’anciens lieux et les faire revivre sans risquer de détériorer la nature.

DRYMK
DRYMK

Sur quel pied danser ?

L’artiste aimerait beaucoup se diversifier, en faire son métier et pouvoir vivre de sa passion. Mais tout de même continuer à participer au mouvement free party. Il aimerait tant se produire en free qu’en événements légaux. Son but est de trouver un juste-milieu entre le partage de la musique libre en free et des représentations régulières en événements légaux. Tant en France qu’en Europe. C’est le chemin emprunté par beaucoup d’artistes du milieu. Il pense même plus tard organiser ses propres événements ! Affaire à suivre.

« The Abyss » et ensuite ?

« The Abyss », c’est un long un tourbillon progressif mélodique et sombre qui petit à petit vous hypnotise avec ses sonorités particulières. Le titre est disponible sur toutes les plateformes et en téléchargement gratuit. En 2023, DRYMK aimerait avant tout créer son style, l’approfondir et s’affirmer avec un projet cohérent pour le public. Il prévoit des sorties régulières pour toucher un maximum de personnes et se faire une audience. Niveau événement, pour des raisons personnelles, ce sera plus pour la fin d’année après s’être pleinement concentré sur la production musicale et un peu de réseautage. Il est également très actif sur le réseau social Tiktok où il partage ses sons en avance.

Quelle serait la collaboration de rêve ?

La collaboration rêvée serait avec Acidpach. Il a pour DRYMK un côté très impactant, énervé, brutal dans ses kicks et ambiances, mais également un aspect mélodique qui transporte l’auditeur. C’est pour lui l’un des artistes qui maîtrise le mieux cet équilibre.

Au final, DRYMK, ca veut dire quoi ?

De base, l’artiste voulait faire quelque chose qui se réfère à la thématique du rêve, tant dans le nom de scène que pour les morceaux. Par exemple, son titre « Mara » est une référence à un démon de la paralysie du sommeil. Ou également “The Abyss”, qui se réfère aux abysses des rêves et des cauchemars.

Mon projet de base était d’avoir un côté mélodique autour de la thématique du rêve et un côté plus sombre sur la thématique du cauchemar. Et d’unir ses deux univers dans mes morceaux avec des mélodies planantes, voir féériques avec des kicks très sombres

DRYMK

Le nom est donc directement inspiré de l’esthétique dreamcore qui est surréaliste et qui utilise des motifs communément associés aux rêves, aux rêveries ou aux cauchemars, représentés par des images, des vidéos ou de la musique. Pour éviter toute confusion et que cela soit plus facilement trouvable sur Internet, il choisit de réduire le nom à DRYMK.

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